Champion du monde Junior en 2015 et grand espoir du MX français, Maxime Renaux a certes été un temps ralenti par les blessures, mais il est en pleine progression depuis deux ans. À tel point qu’il a remporté sa première manche et son premier GP l’an dernier, tout en terminant sur le podium final du mondial MX2. De quoi le faire passer du team SDM Corse où il évoluait l’an dernier au team officiel Yamaha Kemea, avec comme nouveau coéquipier le vice-champion du monde jago Geerts et le champion d’Europe EMX Thibault Bénistant. Maxime Renaux fait ses débuts en course ce week-end avec le team à l’occasion du championnat d’Italie à Riola Sardo.
Première question simple : comment ça va, avec le nouveau team ?
Ça se passe vraiment bien. Là, je suis en Sardaigne. J’ai pris quasiment deux mois de pause après la fin du championnat du monde, donc ça a été assez long. J’ai bien bossé physiquement, et loà on a repris la moto. Je me sens super bien ! Entre le team et mon mécano d’entraînement, j’ai vraiment des personnes au top autour de moi pour m’encadrer et m’aider. Tout va bien. La moto marche très bien, tant en moteur qu’en suspensions.
La moto change beaucoup ?
L’année dernière j’avais déjà une très bonne moto. De toute façon, on ne peut pas rouler devant en MX2 si ce n’est pas le cas ! Cette année, la moto marche très bien niveau moteur, mais avec une plage d’utilisation assez différente, et je me retrouve mieux dans ce moteur. Je n’ai rien à redire, le matériel dont je dispose est vraiment top.
Vous roulez ensemble avec tes coéquipiers ?
On ne fait pas tous nos entraînements ensemble, non. Jago (Geerts), par exemple, n’est pas dscendu en Sardaigne. On avait fait une semaine de tests ensemble en Italie cet hiver, mais là il est resté en Belgique. Thibault, quant à lui, a son propre entraîneur moto, donc il arrive qu’on se retrouve ensemble sur le même terrain mais on ne s’entraîne pas à proprement parler ensemble. Chacun fait son propre programme. On a le même entraîneur physique, mais niveau moto je travaille avec Thierry Van Den Bosch. Même si Thierry est très occupé avec le team Bud, on reste en contact régulièrement. Mais mon mécano d’entraînement a aussi un très bon œil. J’ai pas mal de personnes sur qui m’appuyer, donc je suis très bien entouré.
Ça doit être long, l’attente avant le premier GP !
Oui, c’est long, forcément. Après, le plus important pour moi, c’est qu’on arrive à avoir vingt GP étant donné la situation. Je sais que le MCGP fait tout ce qu’il peut pour ça. C’est sûr que c’est pénible, car je me sens déjà vraiment prêt. Si on me disait que la saison de GP commence dans deux semaines, je serais content ! Là, je vais rouler les courses de préparation en Italie, et je pense qu’ensuite je ferai de nouveau un petit break pour souffler un petit peu et me relancer avant la saison. De toute façon on n’a pas le choix, c’est pareil pour tout le monde.