Pas vu, pas pris !
Et il dit quoi le Monsieur Sécurité de la FFM, Olivier Robert dans le civil, quant à cet accrochage entre les deux officiels KTM ? A qui les torts ? Le Hollandais ou l’Italien ?
” Avant de revenir sur l’accrochage, je voudrais déjà rappeler qu’avant, on a vu deux mouvements extraordinaires : le passage de Herlings dans le devers, debout sur les repose-pieds, comme l’aurait fait Stefan Everts à son époque. Et, quelques mètres plus loin, le geste de Cairoli qui reprend sa place en repiquant à l’intérieur sans la moindre trace ou appui pour caler ses roues. Je me demande encore comment il a fait pour virer si vite et doubler Jeffrey alors que celui-ci était dans la bonne trace et qu’il avait de l’élan… C’était impressionnant. Et révélateur du niveau incroyable de ces deux pilotes là. Après, quant au dépassement lui même, je vais m’abstenir de juger. Je m’explique. Selon moi, il nous manque une caméra, un autre angle de vue, pour jauger la distance qu’il y a, dans le virage en question, entre Cairoli et le bord de la piste. S’il y a vingt centimètres, alors Herlings n’aurait pas dû attaquer là. Il n’avait pas la place et à la régulière, il ne pouvait passer. Maintenant, si, comme je le suspecte, il y avait un mètre, voir plus, alors c’est Cairoli qui a commis la faute car il a laissé à Herlings la possibilité de s’engouffrer dans la brèche. On ne laisse pas, à un ou deux tours de la fin, cette ouverture à un mec de la trempe de Herlings. Surtout quand on le connait ! Il veut tout bouffer, tout le temps. Je suis sûr qu’il n’a même pas hésité un centième de seconde, même s’il était en retard.
Très honnêtement, il y a un indice qui me laisse croire à cette hypothèse, c’est la réaction de Cairoli après la chute. Il n’a même pas témoigné le moindre énervement, n’a même pas levé les bras au ciel pour dire combien il trouvait la manoeuvre injuste… Ça ne trompe pas selon moi. Surtout qu’il a très vite relevé sa machine pour repartir. A croire qu’il s’y attendait un peu. Je me demande s’il n’avait pas prévu au contraire d’anticiper la manoeuvre de Herlings en repiquant à l’intérieur comme il sait si bien le faire. C’est son truc. Pour passer un pilote, il casse son virage au frein, repique vers l’intérieur et va pousser le gars à l’extérieur du virage. On a d’ailleurs vu qu’il avait tenté la manoeuvre sur Herlings dès que celui-ci l’avait passé dans le devers dont je parlais au début. Mais il se rate un peu dans les ornières car elles le destabilisent…
Après, j’ai lu les avis de Fred et Yves sur le sujet, j’avoue que je ne suis qu’à moitié d’accord avec eux. Quand Fred sous entend qu’on a qu’à moitié le droit de placer une attaque comme ça sur Cairoli, du fait de ses 9 titres maondiaux, de son statut et du fait que c’est un pilote correct sur la piste, il oublie que le monsieur n’a pas toujours été juste dans ces attaques. J’ai d’ailleurs en mémoire le jour où il avait roulé sur Christophe Pourcel, à terre, dans un virage. C’était vraiment limite. Quant à Yves qui enterre un peu Cairoli pour le titre, je pense qu’il faut au contraire s’en méfier. On l’a vu en Angleterre, il reste très rapide, surtout sur les pistes qu’il adore comme l’Angleterre. Après, je pense que ce genre d’affaire le sert car il engage Herlings dans une guerre psychologique dans laquelle il excelle. Il a montré son agacement à la fin de la seconde manche, est parti sans participer à la conférence de presse, quelque part, le Hollandais va être accaparé mentalement par cette énergie, surtout que sur le podium, pas mal de sifflements se sont faits entendre. En provenance du clan italien essentiellement… Herlings a besoin d’être aimé et ça, ce sont des trucs qui l’atteignent je pense. Bref, il doit se méfier car vu la vitesse à laquelle il roule, il doit être pleinement concentré sur son roulage. Et ne pas se focaliser sur un pilote. Surtout, en 450, on le sait, les chutes sont rapides et elles font mal ! Que va faire Pit Beirer ? Rien je pense. Il va juste leur dire de rester correct. De ne pas faire de cette lutte un pugilat qui ressemble à une baston de chiffonniers… Le point d’orgue de cette lutte, ce sera le GP à Ottobiano, sur les terres de Cairoli, là où il avait presque humilié Herlings l’année dernière. Là, celui-ci n’aura pas droit à l’échec… Car les Italiens ne vont pas le rater.”
Pas vu, pas pris !
Et il dit quoi le Monsieur Sécurité de la FFM, Olivier Robert dans le civil, quant à cet accrochage entre les deux officiels KTM ? A qui les torts ? Le Hollandais ou l’Italien ?
” Avant de revenir sur l’accrochage, je voudrais déjà rappeler qu’avant, on a vu deux mouvements extraordinaires : le passage de Herlings dans le devers, debout sur les repose-pieds, comme l’aurait fait Stefan Everts à son époque. Et, quelques mètres plus loin, le geste de Cairoli qui reprend sa place en repiquant à l’intérieur sans la moindre trace ou appui pour caler ses roues. Je me demande encore comment il a fait pour virer si vite et doubler Jeffrey alors que celui-ci était dans la bonne trace et qu’il avait de l’élan… C’était impressionnant. Et révélateur du niveau incroyable de ces deux pilotes là. Après, quant au dépassement lui même, je vais m’abstenir de juger. Je m’explique. Selon moi, il nous manque une caméra, un autre angle de vue, pour jauger la distance qu’il y a, dans le virage en question, entre Cairoli et le bord de la piste. S’il y a vingt centimètres, alors Herlings n’aurait pas dû attaquer là. Il n’avait pas la place et à la régulière, il ne pouvait passer. Maintenant, si, comme je le suspecte, il y avait un mètre, voir plus, alors c’est Cairoli qui a commis la faute car il a laissé à Herlings la possibilité de s’engouffrer dans la brèche. On ne laisse pas, à un ou deux tours de la fin, cette ouverture à un mec de la trempe de Herlings. Surtout quand on le connait ! Il veut tout bouffer, tout le temps. Je suis sûr qu’il n’a même pas hésité un centième de seconde, même s’il était en retard.
Très honnêtement, il y a un indice qui me laisse croire à cette hypothèse, c’est la réaction de Cairoli après la chute. Il n’a même pas témoigné le moindre énervement, n’a même pas levé les bras au ciel pour dire combien il trouvait la manoeuvre injuste… Ça ne trompe pas selon moi. Surtout qu’il a très vite relevé sa machine pour repartir. A croire qu’il s’y attendait un peu. Je me demande s’il n’avait pas prévu au contraire d’anticiper la manoeuvre de Herlings en repiquant à l’intérieur comme il sait si bien le faire. C’est son truc. Pour passer un pilote, il casse son virage au frein, repique vers l’intérieur et va pousser le gars à l’extérieur du virage. On a d’ailleurs vu qu’il avait tenté la manoeuvre sur Herlings dès que celui-ci l’avait passé dans le devers dont je parlais au début. Mais il se rate un peu dans les ornières car elles le destabilisent…
Après, j’ai lu les avis de Fred et Yves sur le sujet, j’avoue que je ne suis qu’à moitié d’accord avec eux. Quand Fred sous entend qu’on a qu’à moitié le droit de placer une attaque comme ça sur Cairoli, du fait de ses 9 titres maondiaux, de son statut et du fait que c’est un pilote correct sur la piste, il oublie que le monsieur n’a pas toujours été juste dans ces attaques. J’ai d’ailleurs en mémoire le jour où il avait roulé sur Christophe Pourcel, à terre, dans un virage. C’était vraiment limite. Quant à Yves qui enterre un peu Cairoli pour le titre, je pense qu’il faut au contraire s’en méfier. On l’a vu en Angleterre, il reste très rapide, surtout sur les pistes qu’il adore comme l’Angleterre. Après, je pense que ce genre d’affaire le sert car il engage Herlings dans une guerre psychologique dans laquelle il excelle. Il a montré son agacement à la fin de la seconde manche, est parti sans participer à la conférence de presse, quelque part, le Hollandais va être accaparé mentalement par cette énergie, surtout que sur le podium, pas mal de sifflements se sont faits entendre. En provenance du clan italien essentiellement… Herlings a besoin d’être aimé et ça, ce sont des trucs qui l’atteignent je pense. Bref, il doit se méfier car vu la vitesse à laquelle il roule, il doit être pleinement concentré sur son roulage. Et ne pas se focaliser sur un pilote. Surtout, en 450, on le sait, les chutes sont rapides et elles font mal ! Que va faire Pit Beirer ? Rien je pense. Il va juste leur dire de rester correct. De ne pas faire de cette lutte un pugilat qui ressemble à une baston de chiffonniers… Le point d’orgue de cette lutte, ce sera le GP à Ottobiano, sur les terres de Cairoli, là où il avait presque humilié Herlings l’année dernière. Là, celui-ci n’aura pas droit à l’échec… Car les Italiens ne vont pas le rater.”
Pas vu, pas pris !
Et il dit quoi le Monsieur Sécurité de la FFM, Olivier Robert dans le civil, quant à cet accrochage entre les deux officiels KTM ? A qui les torts ? Le Hollandais ou l’Italien ?
” Avant de revenir sur l’accrochage, je voudrais déjà rappeler qu’avant, on a vu deux mouvements extraordinaires : le passage de Herlings dans le devers, debout sur les repose-pieds, comme l’aurait fait Stefan Everts à son époque. Et, quelques mètres plus loin, le geste de Cairoli qui reprend sa place en repiquant à l’intérieur sans la moindre trace ou appui pour caler ses roues. Je me demande encore comment il a fait pour virer si vite et doubler Jeffrey alors que celui-ci était dans la bonne trace et qu’il avait de l’élan… C’était impressionnant. Et révélateur du niveau incroyable de ces deux pilotes là. Après, quant au dépassement lui même, je vais m’abstenir de juger. Je m’explique. Selon moi, il nous manque une caméra, un autre angle de vue, pour jauger la distance qu’il y a, dans le virage en question, entre Cairoli et le bord de la piste. S’il y a vingt centimètres, alors Herlings n’aurait pas dû attaquer là. Il n’avait pas la place et à la régulière, il ne pouvait passer. Maintenant, si, comme je le suspecte, il y avait un mètre, voir plus, alors c’est Cairoli qui a commis la faute car il a laissé à Herlings la possibilité de s’engouffrer dans la brèche. On ne laisse pas, à un ou deux tours de la fin, cette ouverture à un mec de la trempe de Herlings. Surtout quand on le connait ! Il veut tout bouffer, tout le temps. Je suis sûr qu’il n’a même pas hésité un centième de seconde, même s’il était en retard.
Très honnêtement, il y a un indice qui me laisse croire à cette hypothèse, c’est la réaction de Cairoli après la chute. Il n’a même pas témoigné le moindre énervement, n’a même pas levé les bras au ciel pour dire combien il trouvait la manoeuvre injuste… Ça ne trompe pas selon moi. Surtout qu’il a très vite relevé sa machine pour repartir. A croire qu’il s’y attendait un peu. Je me demande s’il n’avait pas prévu au contraire d’anticiper la manoeuvre de Herlings en repiquant à l’intérieur comme il sait si bien le faire. C’est son truc. Pour passer un pilote, il casse son virage au frein, repique vers l’intérieur et va pousser le gars à l’extérieur du virage. On a d’ailleurs vu qu’il avait tenté la manoeuvre sur Herlings dès que celui-ci l’avait passé dans le devers dont je parlais au début. Mais il se rate un peu dans les ornières car elles le destabilisent…
Après, j’ai lu les avis de Fred et Yves sur le sujet, j’avoue que je ne suis qu’à moitié d’accord avec eux. Quand Fred sous entend qu’on a qu’à moitié le droit de placer une attaque comme ça sur Cairoli, du fait de ses 9 titres maondiaux, de son statut et du fait que c’est un pilote correct sur la piste, il oublie que le monsieur n’a pas toujours été juste dans ces attaques. J’ai d’ailleurs en mémoire le jour où il avait roulé sur Christophe Pourcel, à terre, dans un virage. C’était vraiment limite. Quant à Yves qui enterre un peu Cairoli pour le titre, je pense qu’il faut au contraire s’en méfier. On l’a vu en Angleterre, il reste très rapide, surtout sur les pistes qu’il adore comme l’Angleterre. Après, je pense que ce genre d’affaire le sert car il engage Herlings dans une guerre psychologique dans laquelle il excelle. Il a montré son agacement à la fin de la seconde manche, est parti sans participer à la conférence de presse, quelque part, le Hollandais va être accaparé mentalement par cette énergie, surtout que sur le podium, pas mal de sifflements se sont faits entendre. En provenance du clan italien essentiellement… Herlings a besoin d’être aimé et ça, ce sont des trucs qui l’atteignent je pense. Bref, il doit se méfier car vu la vitesse à laquelle il roule, il doit être pleinement concentré sur son roulage. Et ne pas se focaliser sur un pilote. Surtout, en 450, on le sait, les chutes sont rapides et elles font mal ! Que va faire Pit Beirer ? Rien je pense. Il va juste leur dire de rester correct. De ne pas faire de cette lutte un pugilat qui ressemble à une baston de chiffonniers… Le point d’orgue de cette lutte, ce sera le GP à Ottobiano, sur les terres de Cairoli, là où il avait presque humilié Herlings l’année dernière. Là, celui-ci n’aura pas droit à l’échec… Car les Italiens ne vont pas le rater.”
Pas vu, pas pris !
Et il dit quoi le Monsieur Sécurité de la FFM, Olivier Robert dans le civil, quant à cet accrochage entre les deux officiels KTM ? A qui les torts ? Le Hollandais ou l’Italien ?
” Avant de revenir sur l’accrochage, je voudrais déjà rappeler qu’avant, on a vu deux mouvements extraordinaires : le passage de Herlings dans le devers, debout sur les repose-pieds, comme l’aurait fait Stefan Everts à son époque. Et, quelques mètres plus loin, le geste de Cairoli qui reprend sa place en repiquant à l’intérieur sans la moindre trace ou appui pour caler ses roues. Je me demande encore comment il a fait pour virer si vite et doubler Jeffrey alors que celui-ci était dans la bonne trace et qu’il avait de l’élan… C’était impressionnant. Et révélateur du niveau incroyable de ces deux pilotes là. Après, quant au dépassement lui même, je vais m’abstenir de juger. Je m’explique. Selon moi, il nous manque une caméra, un autre angle de vue, pour jauger la distance qu’il y a, dans le virage en question, entre Cairoli et le bord de la piste. S’il y a vingt centimètres, alors Herlings n’aurait pas dû attaquer là. Il n’avait pas la place et à la régulière, il ne pouvait passer. Maintenant, si, comme je le suspecte, il y avait un mètre, voir plus, alors c’est Cairoli qui a commis la faute car il a laissé à Herlings la possibilité de s’engouffrer dans la brèche. On ne laisse pas, à un ou deux tours de la fin, cette ouverture à un mec de la trempe de Herlings. Surtout quand on le connait ! Il veut tout bouffer, tout le temps. Je suis sûr qu’il n’a même pas hésité un centième de seconde, même s’il était en retard.
Très honnêtement, il y a un indice qui me laisse croire à cette hypothèse, c’est la réaction de Cairoli après la chute. Il n’a même pas témoigné le moindre énervement, n’a même pas levé les bras au ciel pour dire combien il trouvait la manoeuvre injuste… Ça ne trompe pas selon moi. Surtout qu’il a très vite relevé sa machine pour repartir. A croire qu’il s’y attendait un peu. Je me demande s’il n’avait pas prévu au contraire d’anticiper la manoeuvre de Herlings en repiquant à l’intérieur comme il sait si bien le faire. C’est son truc. Pour passer un pilote, il casse son virage au frein, repique vers l’intérieur et va pousser le gars à l’extérieur du virage. On a d’ailleurs vu qu’il avait tenté la manoeuvre sur Herlings dès que celui-ci l’avait passé dans le devers dont je parlais au début. Mais il se rate un peu dans les ornières car elles le destabilisent…
Après, j’ai lu les avis de Fred et Yves sur le sujet, j’avoue que je ne suis qu’à moitié d’accord avec eux. Quand Fred sous entend qu’on a qu’à moitié le droit de placer une attaque comme ça sur Cairoli, du fait de ses 9 titres maondiaux, de son statut et du fait que c’est un pilote correct sur la piste, il oublie que le monsieur n’a pas toujours été juste dans ces attaques. J’ai d’ailleurs en mémoire le jour où il avait roulé sur Christophe Pourcel, à terre, dans un virage. C’était vraiment limite. Quant à Yves qui enterre un peu Cairoli pour le titre, je pense qu’il faut au contraire s’en méfier. On l’a vu en Angleterre, il reste très rapide, surtout sur les pistes qu’il adore comme l’Angleterre. Après, je pense que ce genre d’affaire le sert car il engage Herlings dans une guerre psychologique dans laquelle il excelle. Il a montré son agacement à la fin de la seconde manche, est parti sans participer à la conférence de presse, quelque part, le Hollandais va être accaparé mentalement par cette énergie, surtout que sur le podium, pas mal de sifflements se sont faits entendre. En provenance du clan italien essentiellement… Herlings a besoin d’être aimé et ça, ce sont des trucs qui l’atteignent je pense. Bref, il doit se méfier car vu la vitesse à laquelle il roule, il doit être pleinement concentré sur son roulage. Et ne pas se focaliser sur un pilote. Surtout, en 450, on le sait, les chutes sont rapides et elles font mal ! Que va faire Pit Beirer ? Rien je pense. Il va juste leur dire de rester correct. De ne pas faire de cette lutte un pugilat qui ressemble à une baston de chiffonniers… Le point d’orgue de cette lutte, ce sera le GP à Ottobiano, sur les terres de Cairoli, là où il avait presque humilié Herlings l’année dernière. Là, celui-ci n’aura pas droit à l’échec… Car les Italiens ne vont pas le rater.”