Les attelles de poignet Mobius X8 sont en ce moment précis, et jusqu’à preuve du contraire, les références sur le marché. Utilisées en prévention ou pour pallier une fragilité, elles pourraient bien devenir indispensables une fois qu’on y a goûté !
Mobius X8, ça sonne un peu comme un mauvais film de science-fiction américain qui serait sorti directement en DVD. Et pourtant, c’est un peu plus que ça ! Au départ, il y a Darren Fleming, ingénieur, entrepreneur mais surtout pilote. Visiblement pas plus doué que ça, puisqu’il se pulvérise genou sur genou, au point de se dire qu’il va développer lui-même ses propres orthèses, avec une idée novatrice : le CCRS (Continuous Cable Routing System), un câble qui court sur la genouillère pour renforcer de l’extérieur les ligaments.
Avec également un système de butée pour éviter l’hyper extension, mais ça n’est pas bien nouveau. Bref, son idée ne devait pas être si mauvaise, puisque rapidement un certain Ryan Villopoto, jeune rouquin teigneux aux genoux fragiles, rejoint l’équipe pour faire du testing, et depuis ce jour-là ne jure plus que par du Mobius. Dommage que la marque ne fasse pas de coussin pour les fesses…
L’attelle parait proéminente au départ mais se fait vite oublier.
Partant du principe que ce qui est valable pour le genou doit bien l’être pour le poignet. Darren décide d’adapter son principe en attelle pour les papattes avant. Là encore, le succès est immédiat, tout simplement parce que le produit est très bien pensé. Réalisée en nylon injecté pour la coque, avec une mousse EVA confortable et étanche pour l’intérieur, l’attelle adopte des câbles en nylon/Kevlar qui assurent le maintien des ligaments du poignet et permettent un réglage optimum personnalisé par une simple clé allen (et les garçons) entre 10 et 70 degrés.
L’immense avantage étant que lors d’une chute, votre poignet est tenu et ne peut plus aller au-delà de sa limite. Et se révèle donc utile en prévention, pour ceux qui ont peur de se casser ou de se luxer le poignet, ou pour pallier à une éventuelle fragilité de ce poignet quand le mal a déjà été fait. De l’avis général, on ne s’y fait pas immédiatement. Une légère gêne est présente au début, les quelques premiers tours, voire même la première sortie. Puis on n’y pense plus, et bientôt, comme d’autres éléments de sécurité, on ne peut plus s’en passer. Qui irait rouler sans genouillère, à part un trialiste ? Sachez qu’un certain Ken Roczen, pas franchement aidé au niveau des poignets, roule tout le temps avec, alors qu’il n’est pas même pas sous contrat avec la marque… Belle preuve de qualité, selon nous.
Disponibles en deux tailles : S/M : 4,5 cm-5,8 cm/M/L : 6,1 cm-7,4 cm