L’affaire du non-respect des drapeaux jaunes en MXGP, notamment à Saint Jean d’Angély avec Liam Everts, Kevin Horgmo, Jeremy Seewer ou Romain Febvre, a mis en lumière ce point de règlement qui fait perdre des places au pilote en cause. Et donc fait évoluer en temps réel les points d’un GP, comme ce qui s’est passé en France avec Romain Febvre d’abord déclaré vainqueur, puis destitué de la victoire pour une faute qu’un autre a commis. Un point qui a été changé avec effet immédiat par la FIM.
la nouvelle règle dit maintenant :
A. Aux essais et qualifications chronométrés :
– Le non-respect par un (des) coureur(s) du drapeau jaune agité et/ou du drapeau médical et/ou du drapeau vert sera sanctionné de la manière suivante :
a) Première infraction lors d’une épreuve : déclassement de 2 positions dans l’essai en cause.
b) Toute infraction supplémentaire au cours de la même épreuve : déclassement de 10 positions dans les essais en cause pour chaque infraction supplémentaire.
c) pour le(s) coureur(s) concerné(s).
10. La pénalité ne sera pas reportée à l’épreuve suivante.
B. Course de qualification / Course
Le non-respect par un (des) coureur(s) du drapeau jaune agité et/ou du drapeau médical et/ou du drapeau vert sera sanctionné de la manière suivante
d) Première infraction au cours d’une épreuve : retrait de 5 points au championnat
e) Toute infraction supplémentaire au cours de la même épreuve : retrait de 10 points de championnat pour chaque infraction supplémentaire.
Pour résumer en termes simples, les points en cas de non-respect des drapeaux sont perdus au championnat, et non plus sur la manche en cause. On note aussi que la sanction est la même pour tous les drapeaux. Par contre, ça ne résout en rien le problème des commissaires mal placés/drapeaux peu visibles. Les déclassements de Saint Jean d’Angély restent en effet toujours aussi litigieux, au contraire de d’autres sans discussion possible, comme celui de Valerio Lata en Allemagne (en EMX250). Si l’on comprend évidemment la nécessité de faire respecter les drapeaux pour la sécurité des pilotes, les commissaires (et les officiels) doivent également se montrer à la hauteur du défi et s’assurer d’être vus…
Et on fait comment pour là ? On se remet en cause ou on bloque la possibilité de contester l’infraction ?
Autre nouveau point, les pilotes, team managers et membres des teams n’ont plus le droit de parler au directeur de course pendant que l’officiel “effectue ses fonctions “. au cours d’un entraînement ou d’une course. Si un pilote, un team manager ou un membre de d’équipe consulte le directeur de course ou le pendant qu’il exerce ses fonctions, ils seront soumis aux pénalités suivantes :
Première infraction : avertissement verbal.
Deuxième infraction (lors de la même épreuve) : le coureur/chef d’équipe/membre de l’équipe en question est suspendu pour la durée de l’épreuve.
Pour consulter Monsieur le Directeur, il s’agit désormais d’adresser les demandes à la salle de direction de course et/ou, si elle est adéquate, suivre les instructions du directeur de course. Et/ou, si nécessaire, suivre la procédure de réclamation et d’appel prévue à l’art. 5.41 de l’actuel règlement FIM MXGP/MX2/WMX en vigueur. Voilà qui, en gros, coupe court à toute discussion. Bonne chance aux managers victimes d’une injustice !
Pour consulter le règlement officiel, cliquez ici. Les nouvelles règles sont écrites en rouge.
Par Rich’.
Il y en a eu combien qui ont été déclassés ? Car sur la vidéo ils sont plus que 2 à avoir sauté et je n’ai entendu parlé que du déclassement de Seewer et Horgmo.